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no future - Page 2

  • Années de plombs le retour ???

     

     

    cryptoism-bitcoin-theory-324x235.jpgITALIE FLASH BACK
    Le contexte de 69 à 82.

    Le vote ne paie pas reprenons le fusil
    En 1969, Le pays connait des grèves dures à Turin et à Milan. Beaucoup d’ouvriers dorment dans les gares après leur travail. Les étudiants joignent les luttes avec des solutions plus radicales comme l’occupation des logements vides. Le PC ne réagit pas. Un attentat a lieu à Milan le 12 décembre 1969 pu à la Banca Nazionale dell'Agricoltura sur la Piazza Fontana. 17 morts et 90 blessés. Une série de douze attentas suivront. Cela sera le démarrage des années de plomb.
    Alors qu’ils portent la marque des néofascistes, le pouvoir attribue ces attentats au mouvement contestataire. Cela suscite une vague d’arrestation. L’objectif est la répression de la contestation de Gauche. À l’automne 70, c’est la naissance des Brigades Rouges à Milan. Une dizaine d’individus au début qui veulent soutenir l’action syndicale en posant des bombes incendiaires. Le pouvoir ne prend pas très au sérieux ces brigadistes jusqu’au 3 mars 72 où le directeur de Siemens est séquestré. Il sera relâché au bout de quelques heures Pourtant la démonstration est là. Photo à l’appui et pistolet sur la tempe. De nouvelles arrestations ont lieu dans les mois qui suivent. Renato Curcio et Franceschini y échappent. La logistique est démantelée. Le petit nombre de Brigadistes encore en liberté prend deux décisions radicales : l’entrée en clandestinité et la séparation en deux groupes, l’un à Turin l’autre à Milan.
    L’exemple chilien
    Au Chili le 11 septembre 1973, Pinochet avec la complicité des États unis renverse Salvador Allende dont le bilan économique est excellent. Une politique socialiste avec augmentations massive des salaires, une sécurité sociale étendue. Allende se suicide. Pinochet met en place une dictature. En Italie le Parti communiste italien en conclut qu’il n’arrivera jamais au pouvoir seul et en conclut qu’il faut une grande alliance avec le Parti Démocrate-Chrétien pour gouverner le pays .Un compromis historique. Les Brigadistes y voient au contraire la nécessité d’aller plus loin dans la lutte armée. Constatant les hésitations du Parti Communiste, Agnelli le patron de FIAT demande une trêve dans les conflits au sein des usines. Agnelli licencie des ouvriers pour réduire les coûts. En retour, le 10 décembre 1973, trois brigadistes enlèvent le chef du personnel le jour d’avant les licenciements. Un nouveau cap vient d’être franchi par l’organisation clandestine.
    Aucun licenciement ne restera impuni.
    Les syndicats prennent fait et cause pour le Directeur du personnel. Huit jours après, il est relâché assurant dans les médias avoir pris conscience de certaines choses grâce à cette expérience. Une victoire psychologique pour les Brigadistes.
    Si je parle de cela aujourd’hui dans le contexte actuel, c’est qu’il me semble y avoir de fortes similitudes même si l’époque est différente.
    Les récentes émeutes au Chili et dans un certain nombre de pays le démontre. En premier lieu, une crise de la représentativité comme celle que nous vivons dans beaucoup de pays d’Europe : Italie, Espagne et France comme nous avons pu le voir avec le surgissement désordonné des Gilets Jaunes réprimé par une violence légale sur laquelle se repose désormais la minorité qui nous gouverne.
    Dans ce contexte, je ne serai pas surpris d’un retour aux années de plomb comme je le pressentais dès 2008

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2008/10/06/le-desarroi-de-l-eleve-rouillan-suite.html

  • Banque centrales dépotoirs et déchets humains

     

    depotoir,banque centrale,revolution,fin capitalismendechetterie,michel ange,ordure,no future,anarchee,chaosIronie du sort, ce sont donc précisément les banques centrales, soi-disant bastions de la stabilité financière, qui font office de dépotoirs accueillant les déchets toxiques du système financier international. Pour ces actifs c’est la fin du voyage, car les banques centrales n’ont plus derrière elles aucune institution susceptible de les délester à leur tour de ce fardeau. La façade de normalité érigée à partir de 2008 s’avère en définitive une hasardeuse politique de création de monnaie s’appuyant, en guise de « garantie », sur un tas de créances pourries.

    Comment s’étonner dans ce contexte de dépotoirs que sans emplois et travailleurs pauvres soient devenus des déchets ainsi que l’avait théorisé Sygmunt Bauman bien qu’il n'eut pu imaginer à l’époque que les banques centrales allaient devenir des déchetteries. La destination des sans emploi en pareil contexte est le dépotoir.la décharge, le tas d’ordure. Ils leur manquent les moyens de survie et ne peuvent vivre sans les moyens financiers (allocations, subsides) approuvés par l’État. Ceux qui ne partagent pas une telle réponse tendent à la contester en termes financiers de la même encre (sous la rubrique « pouvons-nous nous le permettre ? ») — car le « poids financier » de toutes ces mesures pèse sur les contribuables. . Cela ne suffira pas pour une réinsertion des personnes dans la société dont elles ont été exclues — de même que le stockage de déchets industriels dans des conteneurs réfrigérés ne suffirait guère à les transformer en denrées valables sur le marché.

    A l'identique pour les consommateurs non satisfaits de la société comme les gilets jaunes s’il est une chose dont ils peuvent être certains, c’est qu’ayant été rejetés du seul jeu qui existe, ils ne font plus partie des joueurs et l’on n’a donc plus besoin d’eux. Jadis, le fait d’être un producteur potentiel était suffisant pour remplir les conditions requises à l’admission dans la société des producteurs. Promettre d’être un consommateur diligent et prétendre au statut de consommateur ne suffît pas, cependant, pour être admis dans la compagnie des consommateurs. Cette société n’a pas de place pour les consommateurs défectueux, incomplets, inaccomplis. Charge à eux de travailler plus pour gagner plus, des se former tout au long de leur vie, d'être mobile géographiquement, de ne pas faire d'enfant s'ils n'en n'ont pas les moyens. Bois ton rouge et ferme ta gueule, reste moisir dans ta cité pourrie  ou dans ta cambrousse, toi ton art c'est d'être crevard.

    Michel-Ange, à qui l’on demandait comment il obtenait la belle harmonie de ses sculptures, eut cette réponse célèbre : « C’est simple. Prenez juste une plaque de marbre et découpez tous les morceaux superflus ». À l’apogée de la Renaissance, Michel-Ange proclamait le précepte qui devait guider la création moderne. La séparation et la destruction des déchets allait devenir le secret de l’art de la création moderne : par le découpage de tout ce qui est superflu, indésirable et inutile pour le jeter, le beau, l’harmonieux, l’agréable et le gratifiant vont pouvoir être révélés.

    Nécronomiquement votre

  • NI PUTES NI MISOGYNES

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    On savait depuis l’été dernier et l’épisode du Burkini que la France était définitivement un pays islamophobe.

    Nos parlementaires ne voulant pas être taxés de misogynie genre bobonne à la maison mais se devant de faire barrage à l’islamisme radical genre « Ni putes ni soumises » ont heureusement, faisant preuve de leur légendaire créativité, trouvé une solution qui conviendra aux unes et aux autres tout en préservant l'identité nationale et les valeurs de la répoublique banalière.

    Tout parlementaire homme pourra donc rémunérer sa femme à condition toutefois que l’emploi qu’elle occupe soit un emploi fictif. Ainsi devant une telle largesse, nos parlementeurs ne pourront être taxés de misogynie ou d’exploitation.

    Par ailleurs et deuxième avantage, ne se rendant pas à l’assemblée nationale les femmes ne seront pas harcelées sexuellement par les députés libéraux des boîtes à partouze économique et les députés verts libre-échangiste dont le punch line est : « Un ptit trou dans le cul vaut mieux qu’un grand trou dans la couche d’ozone. »

    Toutes ces mesures, on le voit bien, n’ont comme unique objectif que de préserver les femmes dans un monde hostile où même dans la plus puissante des démocraties de Marché, « elles se font attraper par la chatte. »

    Nécronomiquement votre